Explique-nous ton concept
La Grande Ourse est une librairie farouchement indépendante qui met l’accent sur l’image pour petits et grands. Située dans le quartier Saint Léonard à Liège, nous y vendons essentiellement des livres jeunesse et BD. Nous sommes là pour conseiller la clientèle de manière personnalisée, nous avons également un service de commande pour tout type de livres. C’est aussi avec beaucoup d’enthousiasme que nous organisons de nombreuses animations : expositions, workshops, ateliers, rencontres et signature, et même des concerts !
Que faisais-tu avant de le lancer?
J’ai été libraire pendant 12 ans dans une librairie généraliste à Liège.
Quel a été le déclic de ton projet?
Après avoir créé le festival Jungle avec des coéquipiers, j’ai eu envie d’ouvrir un lieu spécialisé autour de la médiation du livre. L’idée de La Grande Ourse est alors née.
Ce qui te faisait le plus peur avant de foncer?
La question des fonds est toujours la première que l’on se pose. Rassembler l’argent pour pouvoir réaliser le projet a été mon premier tracas.
Un conseil à celles qui voudraient se lancer?
Tout d’abord, je pense qu’il est important de se faire accompagner pour construire un plan financier solide. Il est aussi important de déléguer aux pros ce qui doit l’être : l’image et le logo aux graphistes, faire relire sa com’ si on ne se sent pas à l’aise, les éclairages de la boutique aux designers d’intérieur, le mobilier aux menuisiers etc. Pour moi, la clé est de se concentrer sur son domaine de compétence et tenter de le faire du mieux possible.
À quoi ressemble ta journée-type?
- Déposer les enfants à l’école le matin, anticiper leurs activités du samedi. Car oui, il faut être prêt à travailler les samedis quand on tient un commerce, c’est même le jour le plus chouette dans un magasin
- Répondre au courrier, aux emails et faire la compta avant l’ouverture
- Travail en magasin de 10h à 18h (je donne aussi parfois des formations)
- Souper en famille et lecture du soir avec les enfants
- Ensuite lecture pour moi et compta pour mon homme
- Et puis souvent : insomnie, donc à nouveau lecture la nuit
Le point commun entre ton projet et ta personnalité?
On peut difficilement faire ce métier sans être passionné par la lecture, mais aussi par l’économie du livre… Ca tombe bien, je suis une dingue de livres ! Et j’adore tenir un commerce dans un domaine qui est aussi ma passion.
La vraie bonne raison de te lever le matin?
Savoir que je vais me recoucher le soir, j’ai beaucoup de mal à me lever !
La chanson qui te donne la pêche et te motive?
La banane de Philippe Katerine.
La phrase la plus motivante qu’on t’ait dite?
« L’échec fait partie intégrante de l’entreprise. » Cette phrase de mon papa m’a permis de me libérer de la peur d’échouer.
Ton prochain défi professionnel?
J’aimerais retrouver une employée ou une stagiaire aussi géniale que Rebecca avec qui cela se passe merveilleusement bien. Car malheureusement, elle part en juillet.
Ta plus belle audace?
Mes deux enfants adorés.
Être audacieuse, c’est quoi pour toi?
« Ne jamais se décourager. » C’est la devise de la famille Mellops, mon album préféré de Tomi Ungerer.
Que représente le réseau à tes yeux?
Pour moi, c’est très important de se sentir entourée lorsqu’on est indépendante ! Et en découvrant les histoires des autres, ça permet de continuer à réfléchir et à se nourrir.
Pourquoi as-tu voulu en faire partie?
Pour toutes les raisons ci-dessus.
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